La perte d’un être cher provoque un afflux de sentiments négatifs comme le deuil et douleur qui embrume la vie de la personne endeuillée. Entre douleur et mal de vivre, les manifestations du deuil sont nombreuses et difficiles à surmonter.

Il n’existe pas de réaction typique à l’annonce d’une telle nouvelle, chaque être réagit à sa propre façon. Cependant, il existe des moyens pour surmonter cette douleur et faire son deuil convenablement.

On vous explique comment faire face à votre chagrin.

Définition du deuil

Le deuil a une double composante physique et psychique qui se voit suite à la perte d’une personne chère. Les réactions qui se produisent au niveau du corps font partie du processus naturel de la guérison. Synonyme de grande tristesse et de souffrance, c’est en puisant dans son étymologie latine que l’on comprend son origine. Le deuil est tiré de dolus, mot latin qui signifie douleur.

Surmonter un deuil est un processus complexe qui ne s’accomplit pas seul. Vos proches sont là pour vous soutenir et vous accompagner tout au long de votre guérison. Afin de les remercier de leur bienveillance, vous pouvez leur envoyer une carte de remerciement condoléances. Chaque personne exprime son chagrin à sa façon, mais tout le monde surmonte le deuil en suivant certaines étapes précises que les psychologues ont classées.

Les étapes pour faire son deuil

Faire son deuil est un processus qui demande du temps et beaucoup de courage. Il peut durer des semaines voire des années, mais il finit toujours par être dépassé. En prenant conscience des différentes phases de ce tournant, on peut leur faire face plus facilement. Le deuil reste avant tout un événement particulièrement douloureux, quelle que soit la manière dont il s’exprime.

Surmonter cette épreuve se fait en suivant les étapes décrites pas les psychologues. Ces dernières se succèdent comme suit :

Le choc

La première étape par laquelle toute personne faisant face à un deuil rencontre est le choc. Cette phase est courte et est souvent ressentie comme une tétanie ou une anesthésie lors de la réception de l’information.

Le déni

La durée de la seconde étape diffère d’une personne à une autre. Le déni peut durer des jours voire des semaines. Il existe des cas où l’étape du déni a duré des années. Lors de cette phase, la personne endeuillée a du mal à se séparer du défunt. Elle continue à mettre les couverts en laissant sa place vide, garde ses affaires telles qu’elles ont été laissées, etc.

La colère

Si le sentiment de colère n’est pas toujours agréable à ressentir, il fait partie intégrante du cycle normal du deuil. Cette sensation peut être dirigée vers soi ou vers une autre personne.

Elle peut se manifester sous plusieurs formes, certains emploient des mots blessants tandis que d’autres en arrivent à la violence physique. La colère lors du deuil est expliquée par le sentiment d’impuissance face au drame qui a bouleversé l’existence de la personne endeuillée.

Il n’est pas rare de ressentir du regret et de se montrer agressif envers ses proches en les tenant responsables du décès durant cette étape.

Douleur et tristesse

Après la phase colérique vient d’installer la mélancolie et le désespoir. La douleur ressentie par la tristesse accablante est l’étape suivante du deuil.

Lors de cette étape, la personne se questionne sur sa vie, sur son avenir et ses projets. Dans certains cas, la tristesse est si intense qu’elle plonge la personne endeuillée dans la dépression.

La résignation

C’est le moment où l’on accepte la réalité des choses. Il s’agit de la prise de conscience que l’être cher ne fait plus partie de ce monde, que cet événement fait partie de la vie. À ce moment-là, la mort devient une vérité et la douleur commence à s’estomper petit à petit.

L’acceptation

Avant dernière étape du deuil, elle consiste en l’acceptation de la perte de l’être cher. Durant cette phase, il est conseillé de se concentrer sur les plus beaux moments passés avec la personne défunte. Cela permet de reprendre un cours de vie normal et d’avoir une vision optimiste sur l’avenir.

La reconstruction

Lorsqu’un accepte entièrement la réalité de la mort, il est temps de se reconstruire. La vie ne pourra à nouveau donner naissance à l’être décédé, il faut donc aller de l’avant et reprendre sa vie en main.

En reprenant confiance en soi, il est plus facile de se réintégrer dans la société. C’est la dernière étape du deuil.

Chacun son deuil

Faire face à la perte d’un être proche diffère d’une personne à une autre. Bien que les étapes citées plus haut concernent tout le monde, leur durée est différente selon la personnalité et le caractère de chacun.

En réalisant la différence de réaction de chaque personne, il est possible de mieux faire son deuil. Se tourner vers ses amis et sa famille pour s’aider à sortir de sa tristesse est une option que les psychologues encouragent fortement.